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Il faut donc agir en conséquence avec les animaux nuisibles, mais se montrer bon et doux avec les animaux bénis. La tendresse et la bonté d’âme sont des principes fondamentaux du céleste Royaume de Dieu. Vous devriez garder ceci soigneusement en mémoire.
(SÉLECTION D’ÉCRITS DE ‘ABDU’L-BAHÁ, Compilés par le Département de la recherche de la Maison universelle de justice, 138)
En résumé, ce n’est pas seulement leurs semblables que les bien-aimés de Dieu doivent traiter avec miséricorde et compassion ; leur bienveillance doit se manifester à l’égard de chaque créature vivante car, sur le plan physique et là où intervient l’esprit animal, les animaux et l’homme partagent les mêmes sentiments. Or l’homme n’a pas saisi cette vérité et croit que les sensations physiques sont réservées aux êtres humains, et c’est pourquoi il se montre injuste et cruel envers les animaux.
Et pourtant, en vérité, quelle différence y a-t-il lorsqu’il est question de sensations physiques ? Les sentiments sont identiques – que vous infligiez une douleur à un homme ou à une bête. Il n’y a là aucune différence quelle qu’elle soit et, en fait, votre attitude est pire lorsque vous faites du tort à un animal, car l’homme dispose du langage ; il peut se plaindre, crier et gémir ; s’il est attaqué, il peut avoir recours aux autorités et celles-ci le protégeront contre son agresseur. La bête, elle, est muette, elle n’a la faculté ni d’exprimer sa douleur ni de soumettre son cas aux autorités. Si un homme inflige mille maux à une bête, celle-ci ne peut ni l’écarter par la parole ni le traîner devant les tribunaux. Il est donc essentiel que vous fassiez preuve de la plus grande considération pour les animaux et que vous soyez encore plus bienveillant envers eux qu’envers vos semblables.
Formez vos enfants, dès le plus jeune âge, à se montrer tendres et aimants envers les animaux. Si un animal tombe malade, que les enfants s’efforcent de le guérir ; s’il a faim, qu’ils lui donnent à manger ; s’il a soif, qu’ils le désaltèrent et, s’il est épuisé, qu’ils veillent à lui procurer du repos.
(SÉLECTION D’ÉCRITS DE ‘ABDU’L-BAHÁ, Compilés par le Département de la recherche de la Maison universelle de justice, 138)
Quant à la consommation de chair animale et à l’abstinence, sache avec certitude qu’au commencement de la création, Dieu a déterminé la nourriture de tout être vivant, et qu’il n’est pas permis de manger en dehors de cette détermination. Par exemple, les bêtes de proie, comme le loup, le lion et le léopard, sont dotées d’instruments féroces et déchirants, comme des griffes et des serres crochues. Il est donc évident que la nourriture de ces bêtes est de la viande. S’ils essayaient de brouter, leurs dents ne couperaient pas l’herbe, ni ne pourraient ruminer, car ils n’ont pas de molaires. De même, Dieu a donné aux animaux de pâturage à quatre pattes des dents qui moissonnent l’herbe comme une faucille, et nous comprenons de là que la nourriture de ces espèces animales est végétale. Ils ne peuvent pas poursuivre ni traquer d’autres animaux. Le faucon a un bec crochu et des serres acérées ; le bec crochu l’empêche de brouter, donc sa nourriture est aussi de la viande.
Mais maintenant, en ce qui concerne l'homme, nous voyons qu'il n'a ni dents crochues, ni ongles ni griffes acérés, ni dents semblables à des faucilles de fer. Il en ressort que la nourriture de l'homme est constituée de céréales et de fruits. Certaines de ses dents sont comme des meules pour moudre le grain, et d'autres sont acérées pour couper les fruits. Par conséquent, il n'a pas besoin de viande, et il n'est pas obligé d'en manger. Même sans manger de viande, il vivrait avec la plus grande vigueur et la plus grande énergie. Par exemple, la communauté des Brahmanes en Inde ne mange pas de viande ; malgré cela, ils ne sont pas inférieurs aux autres nations en force, en puissance, en vigueur, en sens extérieurs ou en vertus intellectuelles. En vérité, tuer des animaux et manger leur viande est quelque peu contraire à la pitié et à la compassion, et si l'on pouvait se contenter de céréales, de fruits, d'huile et de noix, telles que les pistaches, les amandes, etc., ce serait sans aucun doute mieux et plus agréable.
('Abdu'l-Bahá, extrait d'une tablette - traduit du persan, traduction de courtoisie pour ce site)
Tu as écrit à propos des quatre canines de l'homme, en disant que ces dents, deux dans la mâchoire supérieure et deux dans la mâchoire inférieure, sont destinées à manger de la viande. Sache que ces quatre dents ne sont pas créées pour manger de la viande, bien qu'on puisse manger de la viande avec elles. Toutes les dents de l'homme sont faites pour manger des fruits, des céréales et des légumes. Ces quatre dents, cependant, sont conçues pour briser des coques dures, comme celles des amandes. Mais manger de la viande n'est ni interdit ni illicite, bien au contraire, il est possible à l'homme de vivre sans manger de viande et de rester fort. La viande est nourrissante et contient les éléments des herbes, des graines et des fruits ; c'est pourquoi elle est parfois essentielle pour les malades et pour le rétablissement de la santé. Il n'y a aucune objection dans la Loi de Dieu à manger de la viande si cela est nécessaire. Donc, si ta constitution est plutôt faible et que tu trouves la viande utile, tu peux en manger.
('Abdu'l-Bahá, extrait d'une Tablette - traduit du persan, traduction de courtoisie pour ce site)
« En ce qui concerne la question de savoir si les gens doivent tuer des animaux pour se nourrir ou non, il n’existe aucune déclaration explicite dans les Écritures sacrées bahá’íes (autant que je sache) en faveur ou contre cette pratique. Il est certain, cependant, que si l’homme peut vivre d’un régime purement végétarien et ainsi éviter de tuer des animaux, ce serait de loin préférable. Il s’agit cependant d’une question très controversée et les bahá’ís sont libres d’exprimer leur point de vue à ce sujet. »
(Extrait d’une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant, le 9 juillet 1931, traduction de courtoisie pour ce site)
"La nourriture de l'avenir sera composée de fruits et de graines. Le temps viendra où l'on ne mangera plus de viande. La science médicale n'est encore qu'à ses débuts, mais elle a cependant déjà démontré que l'alimentation naturelle est celle que produit la terre."
(ʻAbdu'l-Bahá)
En vérité, tuer des animaux et manger leur viande est quelque peu contraire à la pitié et à la compassion, et si l’on pouvait se contenter de céréales, de fruits, d’huile et de noix, comme les pistaches, les amandes, etc., ce serait sans aucun doute mieux et plus agréable.
(Extrait d’une tablette de ‘Abdu’l-Bahá écrite à un croyant, traduction de courtoisie pour ce site)
Il devrait se montrer bon envers les animaux, et plus encore à l’égard de son prochain qui, lui, est doué du pouvoir de la parole.
(Le Kitáb-i-Íqán, Le Livre de la certitude, Bahá’u’lláh)
Ne chargez pas un animal plus qu’il ne peut porter. Nous proscrivons un tel traitement par une interdiction formelle dans le Livre. Soyez les incarnations de la justice et de l’équité parmi la création tout entière.
(Kitáb-i-Aqdas, le Très-saint livre, Bahá’u’lláh, paragraphe 187)