Association interconfessionnelle francophone de Montréal
La communauté bahá’íe accepte les écrits de Bahá’u’lláh, du Báb, de ‘Abdu’l‑Bahá, de Shoghi Effendi, et de la Maison universelle de justice comme faisant autorité et applicables pour aujourd'hui. Puisque la Maison universelle de justice continue de diriger la communauté bahá’íe aujourd’hui, elle continue de faire des déclarations aussi.
Vous pouvez lire des écrits bahá’ís en français sur la Bibliothèque en ligne des bahá’ís de France. Vous pouvez installer des applications de prières et d'autres écrits bahá’ís en français dans votre appareil Android aussi.
Liberté dans l'enfance et le mariage
Rencontrez les disciples de toutes les religions dans un esprit d’amitié et de fraternité.
(Les Tablettes de Bahá’u’lláh, Bishárát)
(Kitáb-i-Aqdas de Bahá’u’lláh, Paragraphe 10)
L’âge de la maturité est quinze ans, tant pour les hommes que pour les femmes.
(Kitáb-i-Aqdas de Bahá’u’lláh, Questions et réponses, 20)
(Extrait d’une lettre de Shoghi Effendi datée du 23 juillet 1954 à une assemblée spirituelle nationale, traduction de courtoisie de ce site)
Les écrits bahá’ís formalisent la liberté religieuse dans la famille, dans le mariage, et dans la société dès l'âge de quinze ans. Si vous avez moins de quinze ans, quoique vous pourriez remplir votre carte de déclaration, la foi bahá’íe ne l'acceptera pas dans aucune circonstance que ce soit. Vous pourriez toutefois participer aux activités bahá’íes au degré que vos parents vous le permettent.
(Maison universelle de justice, Questions liées à l’étude de la foi bahá’íe, traduction de courtoisie pour ce site)
(Maison universelle de justice, Questions liées à l’étude de la foi bahá’íe, traduction de courtoisie pour ce site)
Ô peuple, parez vos langues de sincérité et ornez vos âmes de la parure de l’honnêteté.
(Florilège d'écrits de Bahá'u'lláh, 136,6)
Si vous avez atteint l'âge de quinze ans et habitez la ville de Montréal et votre parent essaie de vous contraindre à remplir votre carte de déclaration, nous vous encourageons à joindre l'Assemblée spirituelle des bahá’ís de Montréal qui pourra leurs partager les écrits bahá’ís qui interdisent toute contrainte en religion et toute dissimulation de nos croyances et qui exigent la liberté de conscience et la sincérité. Dans le cas d'une contravention flagrante de la loi bahá’íe (comme dans le cas de comportements coercitifs continus même après les admonitions de l'Assemblée), l'Assemblée peut comme dernier remède retirer les droits administratifs du contrevenant comme mesure disciplinaire.
(Extrait d’une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi au Comité d’enseignement européen, 13 mai 1936, traduction de courtoisie pour ce site)
Pour dissuader davantage la dissimulation de la foi, les écrits baháʼís permettent le mariage même à un non baháʼí et au non-baháʼí d'élever ses enfants dans sa foi à la condition que le baháʼí puisse l'élever dans la foi baháʼíe aussi.
(‘Abdu’l‑Bahá, La Promulgation de la Paix Universelle, traduction de courtoisie pour ce site)
Les sécrits baháʼís encouragent toutefois la lecture des écrits d'autres religions.
Une telle action à l’avenir entraînerait certainement la suppression immédiate du droit de vote.
(Extrait d’une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi à deux croyants, le 30 avril 1957, traduction de courtoisie pour ce site)
(Extrait d’une lettre datée du 24 janvier 1993 écrite au nom de la Maison universelle de justice à un croyant, traduction de courtoisie pour ce site)
Quoique les écrits baháʼís garantissent la liberté religieuse des non-baháʼís y compris la liberté de quitter la foi, ils protègent les droits des baháʼís aussi.
(Sélection des écrits de 'Abdu'l-Bahá, 227)
(Lettre écrite au nom de la Maison universelle de justice à un croyant, 16 mai 1982, traduction de courtoisie pour ce site)
Les écrits baháʼís reconnaissent la capacité d'une femme de commettre et d'un homme de subir la violense sexuelle et conjugale aussi.
Obstacles à la libération
Certaines interpétations d'écrits bahá’ís que nous vous présentons ci-dessous peuvent souveler des obstacles à la libération de comportements coercitifs ou contribuer à une escalade des comportements jusqu'à des menaces de violence mortelle voire des passes à l'acte. Quoique nous reconnaissons que toute personne des deux sexes peut subir ou commettre de la violence sexuelle ou conjugale, nous utiliserons les pronoms masculins pour l'agresseur et féminins pour la victime ici par conformité à la grmmaire française :
(Paroles cahées de Bahá'u'lláh, 1.1)
Une jeune victime qui rencontre un comportement coercitif pour la première fois hors d'un contexte familial pourrait éprouver de la difficulté à défendre ses limites contre un agresseur obstiné tout en essayant de résister de manière bienveillante. Quoique les écrits bahá’ís permettent l'autodéfense dans certains cas, la victime pourrait éprouver de la difficulté à décider si un cas particulier permet l'autodéfense et quelle forme d'autodéfense les écrits permettent, surtout lorsqu'il s'agit de violence psychologique sans menace de violence physique contre la victime.
(Kitáb-i-Aqdas de Bahá'u'lláh, 1.19)
Le mot arabe ziná, traduit ici par « adultère », signifie à la fois fornication et adultère. Il s’applique non seulement aux relations sexuelles entre une personne mariée et quelqu’un qui n’est pas son conjoint, mais également à toute relation sexuelle extraconjugale en général.
La victime pourrait surestimer la protection que cette interdiction lui offre et donc baisser sa garde. Un agresseur obstiné (surtout s'il s'agit d'un agresseur dans le désespoir comme dans le cas d'un demandeur d'asile qui cherche quelqu'un pour le mariage pour éviter son expulsion vers un pays instable) pourrait contraindre la victime à accepter une invitation à souper (ce qui s'agit déjà d'une violation des limites de la victime et peut déjà la traumatisé) puis à passer la nuit chez lui. Si la victime essaie de dormir sur le canapé dans le salon, l'agresseur pourrait la contraindre à dormir dans sa chambre et si la victime essaie de dormir sur le planché à côté du lit, l'agresseur pourrait la contraindre à dormir sur un côté du lit dans ses vêtements de jour sans rapport sexuel.
Ô peuple, parez vos langues de sincérité et ornez vos âmes de la parure de l’honnêteté.
(Florilège d'écrits de Bahá'u'lláh, 136,6)
Un agresseur qui réussi à contraindre sa victime à passer la nuit même sans rapport sexuel pourrait contraindre sa victime le matin à promettre à y retourner le soir. Une victime qui fait une promesse même sous contrainte pourrait ressentir une obligation de l'honorer puis de là se retrouver dans un cercle quotidien vicieux de contrainte et de résistance en escalade qui peut commencer pas la simple supplication obstinée puis escalader au cours du temps à une menace de suicide ou à un autre comportement aussi voire plus violent.
Quoique l'Assemblée spirituelle des bahá’ís de Montréal peut offrir des services de consultations spirituelles bahá’ís non urgentes, elle ne peut pas nécessairement offrir de la thérapie professionnelle ni garantir une rencontre à une date proche. De plus, l'Assemblée spirituelle des bahá’ís de Montréal peut appliquer peu de sanctions disciplinaires contre un agresseur qui ne s'agit pas d'un membre de la communauté bahá’íe si elle peut en appliquer du tout.
Pour toute urgence, vous devriez composer le 911. Pour de l'aide professionnel, le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montreal (CVASM) et le Centre de ressources et d’intervention pour hommes abusés sexuellement et leur entourage (Criphase) aident non seulement les victimes de violence sexuelle mais les victimes de comportements coercitifs pré-sexuels voire non sexuels aussi (car nous ne pouvons jamais savoir si un comportement coercitif non sexuel s'agit d'un comportement coercitif pré-sexuel avant qu'il soit trop tard).
Surtout lorsqu'il s'agit d'une contrainte à une relation sexuelle hors mariage, la victime pourrait la percevoir comme de la violence sexuelle avant tout ; mais s'il s'agit non pas d'une contrainte à un seul rapport sexuel mais bien de contraintes à une relation s'agissant de rapports sexuels à répétition ou de tentatives de contrainte au mariage, on peut la qualifier de violence « conjugale » aussi. Dans ce cas, vous pourriez joindre SOS violence conjugale. Si vous la percevez toutefois toujours comme de la violence sexuelle d'abord, les CVASM et Criphase pourront vous aider aussi.
(Extrait d’une lettre écrite au nom de la Maison universelle de justice, 23 mars 1983, traduction de courtoisie pour ce site)
(Bahá’u’lláh, Paroles Cachées, 1.27)
Les institutions bahá'íes abordent la question de la suspension du droit de vote avec une grande prudence. Dans le cas d'un homme qui met enceinte une femme ou d'une femme qui tombe enceinte à la suite d'un acte sexuel auquel cette personne n'a pas consenti ou n'a consenti que sous la contrainte, l'Assemblée locale s'efforcera probablement d'aider cette personne plutôt que de lui imposer des mesures disciplinaires.
Les institutions bahá'íes abordent la question de la suspension du droit de vote avec une grande prudence même lorsqu'il s'agit d'un comportement homosexuel. Dans le cas d'un homme ou d'une femme qui subit un acte homosexuel auquel cette personne n'a pas consenti ou n'a consenti que sous la contrainte, l'Assemblée locale s'efforcera probablement d'aider cette personne comme dans tout autre cas.
(Kitáb-i-Aqdas de Bahá'u'lláh, 1.34)
Bahá’u’lláh interdit la confession, ainsi que la recherche de l’absolution de ses péchés auprès d’un être humain. En lieu et place, on devrait implorer le pardon de Dieu. Dans la Tablette de Bishárát, il déclare que : « une telle confession engendre humiliation et honte chez la personne, et il affirme que Dieu ne souhaite pas l’humiliation de ses serviteurs ».
Même une victime élevé catholique romaine et qui ignore d'autres écrits bahá'ís qui mettent cette interdiction dans son contexte pourrait mal l'interpréter comme une interdiction de chercher l'aide d'un thérapeute ou de participer à un groupe de douze étapes où il risquerait de devoir admettre à un péché, surtout s'il aurait consenti à un péché sous contrainte ou s'il aurait commit la moindre violence réactive contre son agresseur.
Shoghi Effendi situe l’interdiction dans son contexte. Son secrétaire a écrit de sa part :
…qu’il nous est interdit de confesser nos péchés et nos manquements à quelqu’un comme le font les catholiques à leurs prêtres, ou en public à la manière de certaines sectes religieuses. Pourtant, si nous désirons spontanément reconnaître que nous avons eu tort en quoi que ce soit ou que nous avons un certain défaut de caractère, et que nous voulons demander l’indulgence ou le pardon de quelqu’un, nous sommes tout à fait libres de le faire.
La Maison universelle de justice a également précisé que l’interdiction de Bahá’u’lláh relative à la confession des péchés n’empêche pas un individu d’admettre ses fautes au cours de consultations tenues sous l’égide d’institutions bahá’íes. De même elle n’exclut pas la possibilité de demander conseil à un ami proche ou à un conseiller professionnel en ce qui concerne de telles matières.
(Extrait d'une lettre adressée à un croyant le 26 août 1986, traduction de courtoisie pour ce site)
Lorsque la violence mène la victime à une dépendance, un baháʼí peut certainement participer à des rencontres de douze étapes pour lesquelles existe une application Android (au moins en anglais), surtout lorsqu'il ne peut accéder à la thérapie professionnelle, s'il croit que cette participation pourrait l'aider.
Un baháʼí qui aurait consenti à contrevenir une loi baháʼíe sous contrainte pourrait hésiter de chercher de l'aide par crainte de subir une humiliation. Les citations suivantes le rassureront possiblement :
(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi à l'Assemblée spirituelle nationale de l'Inde et de la Birmanie, 2 août 1946), traduction de courtoisie pour ce site)
(Extrait d’une lettre écrite au nom de la Maison universelle de justice à une Assemblée spirituelle nationale, 26 septembre 1978, traduction de courtoisie pour ce site)
À mes yeux, la chose préférée est la justice. Ne t’en écarte pas si tu me désires, ne la néglige pas si tu veux garder ma confiance.
(Paroles cahées de Bahá'u'lláh (1.2)
La terre est un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens.
(Florilège d'écrits de Bahá'u'lláh, 117.5)
Même quand la victime aimerait jamais revoir son agresseur pour le restant de sa vie sur la terre, veut de l'aide, et veut la justice, elle pourrait hésiter de chercher de l'aide si elle craint que celà pourrait mener à une punition injuste contre l'agresseur, au moins lorsque l'agresseur ne contraignit pas la victime par une menace de violence physique contre la victime et surtout lorsque la victime peut considérer l'agresseur comme une victime à par entière (comme dans le cas d'un agreseur demandeur d'asile de statut précaire qui essaie par désespoir de contraindre la victime à le marier pour éviter son expulsion vers un pays instable).
Quand il s'agit d'un agresseur de sexe masculin, une victime consciente des discriminations contre les hommes pourrait hésiter davantage à chercher de l'aide par crainte d'une punition excessive voire injuste contre l'agresseur.
Si vous cherchez de l'aide en lien avec la violence sexuelle ou conjugale et redoutez une punition excessive voire injuste contre un agresseur (comme dans le cas d'un agresseur de statut précaire), vous pouvez toujours joindre le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal (CVASM) par courriel de manière anonyme initialement.
(Extrait d'une lettre écrite au nom de la Maison universelle de justice à l'Assemblée spirituelle nationale d'Irlande, le 16 mars 1983, traduction de courtoisie pour ce site)
(Extrait d'une lettre écrite au nom de la Maison Universelle de Justice à un croyant, le 23 mai 1975, traduction de courtoisie pour ce site)
Une bahá’íe qui subit des tentatives de la contraindre à avorter même un enfant conçu dans le viol pourrais ressentir davantage d'anxiété et un bahá’í qui témoigne la volonté de son agresseur d'avorter pourrait se sentir davantage impuissant. Si vous avez besoins de l'aide pour une grossesse, vous pouvez joindre Grossesse secours. Grossesse secours respectera vos limites confessionnelles dans toutes vos décisions.
(Extrait d'une lettre datée du 12 avril 1990 écrite au nom de la Maison universelle de justice à une Assemblée spirituelle nationale, traduction de courtoisie pour ce site)
Les écrits baháʼís reconnaissent l'égalité des sexes et donc la capacité d'une femme de commettre et d'un homme de subir la violence sexuelle ou conjugale. Si vous redoutez de la discrimination à l'égard d'un homme victime, vous pouvez joindre le Centre de ressources et d’intervention pour hommes abusés sexuellement et leur entourage (Criphase) aussi.
Une telle action à l’avenir entraînerait certainement la suppression immédiate du droit de vote.
(Extrait d’une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi à deux croyants, le 30 avril 1957, traduction de courtoisie pour ce site)
(Extrait d’une lettre datée du 24 janvier 1993 écrite au nom de la Maison universelle de justice à un croyant, traduction de courtoisie pour ce site)
L'abscence dans les écrits bahá'ís de l'obligation de la communauté bahá'íe de punir un apostat (c.-à-d. une personne qui renonce sincèrement à la foi) peut mener un agresseur qui ignore que ces mêmes écrits interdisent la dissimulation (c.-à-d. la renonciation de la foi par ses lèvres en y croyant toujours dans soon coeur) à sous-estimer la difficulté de contraindre sa victime à la dissimulation de sa foi et se surprendre lui-même lorsqu'il escalade son comportement coercitif jusqu'à une menace de suicide ou à quelqu'autre comportement aussi voire plus violent au delà de ce à quoi il se croyait capable.
(Kitáb-i-Aqdas de Bahá’u’lláh)
Quoique cette loi offre un certain degré de protection contre la contrainte au mariage, une victime qui croit que l'agresseur pourrait commettre le suicide ou un autre geste de violence extrème si les parents de la victime refusent leur consentement, elle pourrait leur cacher la violence qu'elle subit et surtout si ses parents n'adhèrent pas à la foi eux-mêmes, ils pourrait donner leur consentement facilement.
En vérité, le Seigneur aime l’union et l’harmonie ; il abhorre la séparation et le divorce.
(Kitáb-i-Aqdas de Bahá'u'lláh, 1.70)
Quoique les écrits bahá'ís permettent le divorce, ils l'abhorre aussi, ce qui peut dissuader un bahá'í qui se retrouve dans un mariage violent (même quand il s'agit d'un mariage auquel il aurait été contraint) à hésiter de se divorser. Dans un tel cas, il pourrait avoir besoin d'aide professionnelle comme celle de SOS violence conjugale pour s'en sortir.
En réponse à un croyant qui cherchait à mieux comprendre la référence au père considéré comme le chef de famille, une lettre écrite au nom de la Maison de Justice affirmait :
Quoique les écrits baháʼís enseignent explicitement que la Bible ne s'applique pas aux baháʼís pour aujourd'hui, ils encouragements toutefois aux baháʼís à lire la Bible. Ceci peut influencer ce baháʼí de manière imprévue. Par exemple :
Dans l'abscence d'une définition claire de la responsabilité de la victime d'un viol dans les écrits baháʼís à notre connaissance, sa lecture de la Bible peut l'encourager à adopter celle citée ci-dessus et donc se sentir particulièrement coupable de ne pas avoir crier, surtout lorsque la victime aurait consenti sous contrainte psychologique sans menace directe à sa sécurité physique et davantage lorsque la victime s'agit d'un homme.
Car plusieurs baháʼís francophones auraient reçu une éducation chrétienne dans l'enfance et que cette éducation pourrait présenter d'autres obstacles, la section sur le biblicisme littéraire pourrait vous aider aussi.






