Association interconfessionnelle francophone de Montréal
Soyez avertis que cette section aborde des sujets en lien avec des comportements coercitifs, agressifs, voire violents. Si vous ne désirez pas lire sur ces sujets, nous vous encourageons à retourner à la page d'accuil. Pour des informations sur les enseignements d'autres confessions sur la liberté religieuse et les obstacles interprétatifs des écrits d'autres confessions à la libération de comportements coercitifs, veuillez visiter notre page sur la liberté de conscience.
Les communautés chrétiennes acceptent au minimum une Bible chrétienne comme suffisamment fiable, faisant autorité, et applicable pour aujourd'hui.
Vous pouvez installer une application de la Bible dans votre appareil Android aussi.
Dans l'absence d'une autorité administrative commune à toute les communautés chrétiennes et dans l'impossibilité de créer une page sur notre site pour chaque dénomination chrétienne, nous dirigeons les liens sur cette page vers l'Alliance biblique universelle et à la Bible Parole de vie par défaut. Si les croyances de votre dénomination divergent fondamentalement de ce que cette page vous présente, veuillez nous en informer au :
Liberté dans l'enfance et le mariage
Quoique la Bible ne formalise pas la liberté religieuse dans la famille, dans le mariage, et dans la société dès un âge spécifique, chaque église chrétienne adopte ses propres règles à cet égard. L'Église catholique romaine fixe normalement l’âge de maturité religieuse à laquelle on peut faire la confirmation à douze ans tandis que les églises protestantes le fixent normalement à entre douze et quinze ans selon l'église.
Jusqu’à l’âge de maturité, les enfants sont sous la direction de leurs parents. À l’âge de maturité, ils peuvent déclarer leur foi comme une conviction et être enregistrés comme jeunes chrétiens, que leurs parents soient chrétiens ou non. Les enfants sous l'âge de maturité, de parents chrétiens, qui souhaitent assister aux réunions et s’associer avec les amis en tant que chrétiens peuvent le faire dans certaines églises tandis que dans d'autres, ils ne pourront toutefois pas communier. Si des parents non chrétiens permettent à un enfant sous l'âge de maturité d’assister aux réunions chrétiennes, et en fait, d’être chrétien, cela peut également être permis dans certaines églises.
Le Seigneur ici, c’est l’Esprit Saint. Et quand l’Esprit du Seigneur est présent, la liberté est là.
(2 Corinthiens 3:17)
Si vous avez moins de l'âge de maturité selon votre église, quoique vous pourriez demander de formaliser votre adhésion, l'église ne l'acceptera possiblement pas. Vous pourriez toutefois participer aux activités de l'église au degré que vos parents vous le permettent.
Si vous avez atteint l'âge de maturité selon une église et votre parent ou votre conjoint essaie de vous contraindre à formaliser votre adhésion à cette église (par la confirmation, le baptême, le remplissage d'une carte de déclaration ou d'une autre manière), nous vous encourageons normalement à joindre l'administration de l'église qui pourra leurs partager les écrits bibliques qui interdisent toute contrainte en religion et toute dissimulation de vos croyances et qui exigent la liberté de conscience et la sincérité. Dans le cas d'une contravention flagrante de la loi chrétienne (comme dans le cas de comportements coercitifs continus même après les admonitions de l'administration), l'administration peut comme dernier remède retirer les droits administratifs du contrevenant comme mesure disciplinaire.
Pour dissuader davantage la dissimulation de votre foi, la Bible interdit au chrétien de quitter mème une personne qui n'est pas chrétienne indépendamment de son sexe sauf quand le mariage est contraire à la loi.
Quoique les églises respecteront normalement la liberté d'un non-chrétien, y compris sa liberté de quitter la foi, elles protégeront les droits des chrétiens aussi en interdisant la dissimulation (c.-à-d. quitter la foi par ses lèvre en y croyant toujours dans son coeur). Par exemple, une église pourrait toujours refuser de reconnaitre une abjuration de la foi lorsqu'elle sait avec certitude qu'il s'agit d'une dissimulation et pourrait donc appliquer la discipline de l'église lors du retour.
Obstacles à la libération
Certaines interpétations de la Bible que nous vous présentons ci-dessous peuvent souveler des obstacles à la libération de comportements coercitifs ou contribuer à une escalade des comportements jusqu'à des menaces de violence mortelle voire des passes à l'acte. Quoique nous reconnaissons que toute personne des deux sexes peut subir ou commettre de la violence sexuelle ou conjugale, nous utiliserons les pronoms masculins pour l'agresseur et féminins pour la victime ici par conformité à la grmmaire française :
Une jeune victime qui rencontre un comportement coercitif pour la première fois hors d'un contexte familial pourrait éprouver de la difficulté à défendre ses limites contre un agresseur persistant tout en respectant l'ogligation de lui tendrel'autre joue. Quoique Luc 22:36 semble suggérer la liberté de se défendre, la victime pourrait éprouver de la difficulté à décider si un cas particulier permet l'autodéfense et quelle forme d'autodéfense les écrits permettent, surtout lorsqu'il s'agit de violence psychologique sans menace de violence physique contre la victime.
La victime pourrait surestimer la protection que cette interdiction lui offre et donc baisser sa garde. Un agresseur obstiné (surtout s'il s'agit d'un agresseur dans le désespoir comme dans le cas d'un demandeur d'asile qui cherche quelqu'un pour le mariage pour éviter son expulsion vers un pays instable) pourrait contraindre la victime à accepter une invitation à souper (ce qui s'agit déjà d'une violation des limites de la victime et peut déjà la traumatisé) puis à passer la nuit chez lui. Si la victime essaie de dormir sur le canapé dans le salon, l'agresseur pourrait la contraindre à dormir dans sa chambre et si la victime essaie de dormir sur le planché à côté du lit, l'agresseur pourrait la contraindre à dormir sur un côté du lit dans ses vêtements de jour sans rapport sexuel.
Un agresseur qui réussi à contraindre sa victime à passer la nuit même sans rapport sexuel pourrait contraindre sa victime le matin à promettre à y retourner le soir. Une victime qui fait une promesse même sous contrainte pourrait ressentir une obligation de l'honorer puis de là se retrouver dans un cercle quotidien vicieux de contrainte et de résistance en escalade qui peut commencer pas la simple supplication obstinée puis escalader au cours du temps à une menace de suicide ou à un autre comportement aussi voire plus violent.
Quoique l'administration d'une église chrétienne pourrait offrir des services de consultations spirituelles chrétienne non urgentes, elle ne peut pas nécessairement offrir de la thérapie professionnelle ni guarantir une rencontre à une date proche. De plus, l'administration pourra probablement appliquer peu de sanctions disciplinaires contre un agresseur qui ne s'agit pas d'un membre de cette église si elle peut en appliquer du tout.
Pour toute urgence, vous devriez composer le 911. Pour de l'aide professionnelle, le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montreal (CVASM) et le Centre de ressources et d’intervention pour hommes abusés sexuellement et leur entourage (Criphase) aident non seulement les victimes de violence sexuelle mais les victimes de comportements coercitifs pré-sexuels voire non sexuels aussi (car nous ne pouvons jamais savoir si un comportement coercitif non sexuel s'agit d'un comportement coercitif pré-sexuel avant qu'il soit trop tard).
Surtout lorsqu'il s'agit d'une contrainte à une relation sexuelle hors mariage, la victime pourrait la percevoir comme de la violence sexuelle avant tout ; mais s'il s'agit non pas d'une contrainte à un seul rapport sexuel mais bien de contraintes à une relation s'agissant de rapports sexuels à répétition ou de tentatives de contrainte au mariage, on peut la qualifier de violence « conjugale » aussi. Dans ce cas, vous pourriez joindre SOS violence conjugale. Si vous la percevez toutefois toujours comme de la violence sexuelle d'abord, les CVASM et Criphase pourront vous aider aussi.
Même quand la victime aimerait jamais revoir son agresseur pour le restant de sa vie sur la terre, veut de l'aide, et veut la justice, elle pourrait hésiter de chercher de l'aide si elle craint que celà pourrait mener à une punition injuste contre l'agresseur, au moins lorsque l'agresseur ne contraignit pas la victime par une menace de violence physique contre la victime et surtout lorsque la victime peut considérer l'agresseur comme une victime à par entière (comme dans le cas d'un agreseur demandeur d'asile de statut précaire qui essaie par désespoir de contraindre la victime à le marier pour éviter son expulsion vers un pays instable).
Quand il s'agit d'un agresseur de sexe masculin, une victime consciente des discriminations contre les hommes pourrait hésiter davantage à chercher de l'aide par crainte d'une punition excessive voire injuste contre l'agresseur.
Si vous cherchez de l'aide en lien avec la violence sexuelle ou conjugale et redoutez une punition excessive voire injuste contre un agresseur (comme dans le cas d'un agresseur de statut précaire), vous pouvez toujours joindre le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal (CVASM) par courriel de manière anonyme initialement.
Même lorsqu'un chrétien croit certainement que l'Ancien testament ne s'applique pas à lui aujourd'hui, l'abscence d'une définition claire de la responsabilité de la victime d'un viol dans le Nouveau testament peut encourager le lecteur à adopter la définition ci-dessus et donc se sentir particulièrement coupable de ne pas avoir crier, surtout lorsque la victime aurait consenti sous contrainte psychologique sans menace directe à sa sécurité physique.
Ce texte pourrait mener même une Chrétienne à s'interroger sur si la vie humaine commence à la conception et si elle peut donc moralement avorter seulement dans le but de mettre fin à sa grossesse. Même lorsqu'il s'agit d'un enfant conçu dans le viol, toute tentative de la contraindre à avorter pourrait la détresser davantage. Un homme dans la même situation pourrait se sentir davantage impuissant face à la volonté de son agresseur d'avorter seulement pour mettre fin à sa grossesse. Si vous avez besoins de l'aide pour une grossesse, vous pouvez joindre Grossesse secours. Grossesse secours respectera vos limites confessionnelles dans toutes vos décisions.
Plusieurs églises chrétiennes imposeront une sanction seulement comme dernier remède pour des cas de contravention flagrante de la loi chrétienne.
Une personne pourrait interpréter le verset ci-dessus comme une interdiction de confesser ses péchés à un autre.
Lorsque la violence mène la victime à une dépendance, elle peut certainement participer à des rencontres de douze étapes pour lesquelles existe une application Android (au moins en anglais), surtout lorsqu'elle ne peut accéder à la thérapie professionnelle, si elle croit que cette participation pourrait l'aider.
La Bible reconnaît la capacité d'une femme de commettre et d'un homme de subir de la violence. Si vous redoutez de la discrimination à l'égard d'un homme victime, vous pouvez joindre le Centre de ressources et d’intervention pour hommes abusés sexuellement et leur entourage (Criphase) aussi.
Si quelqu’un dit devant tout le monde : “J’appartiens à Jésus”, alors moi aussi, devant mon Père qui est dans les cieux, je dirai : “Cette personne m’appartient.”
L'abscence dans la Bible de l'obligation de la communauté chrétienne de punir un apostat (c.-à-d. une personne qui renonce sincèrement à la foi) peut mener un agresseur qui ignore que ces mêmes écrits interdisent la dissimulation (c.-à-d. la renonciation de la foi par ses lèvres en y croyant toujours dans son cœur) à sous-estimer la difficulté de contraindre sa victime à la dissimulation de sa foi et se surprendre lui-même lorsqu'il escalade son comportement coercitif jusqu'à une menace de suicide ou à quel qu'autre comportement aussi voire plus violent au delà de ce à quoi il se croyait capable.
L'interdiction biblique de divorcer sauf en cas d'adultère peut dissuader un chrétien qui se retrouve dans un mariage violent (même quand il s'agit d'un mariage auquel il aurait été contraint) à hésiter de se divorcer. Dans un tel cas, il pourrait avoir besoin d'aide professionnelle comme celle de SOS violence conjugale pour s'en sortir.
Ces versets d'obéisance peuvent rendre difficile non seulement le divorce mais la séparation aussi si on perçoit la séparation sans l'autorité de l'autre comme un manque de soumission. Là aussi, la victime pourrait avoir besoin d'aide professionnelle comme celle de SOS violence conjugale pour s'en sortir.






